Niemals zwei mit drei !

Salut et Fraternité,

          Pour Gerhard Bronner, trois choses sont incompatibles : l'intelligence, l'honnêteté et le nationalisme. On peut être intelligent et nationaliste, alors on n'est pas honnête. On peut être honnête et nationaliste, alors on n'est pas intelligent. Mais quand on est honnête et intelligent, on n'est pas nationaliste. Et en matière de nationalisme, personne ne peut dire qu'il n'y connaît rien à l'affaire. En parlant du natinalisme, le résistant et écrivain Roman Kacew dit Romain Gary (alias Émile Ajar) disait en 1965, à propos de l'extrême droite : "La haine, celle de l'impuissance, est en eux, ce qui est naturel dans le nationalisme : le patriotisme, c'est d'abord l'amour, le nationalisme, c'est d'abord la haine, le patriotisme c'est d'abord l'amour des siens, le nationalisme, c'est d'abord la haine des autres.". Des paroles reprises et remixées par des gens pas toujours forcément très fréquentables...

          La nouvelle poussée de fièvre pegidienne que connait actuellement l'Allemagne peut être abordée sous différents angles et l'influence des réseaux sociaux n'est pas étrangère à cette montée en puissance de la xénophobie. Cette carte publiée hier par Detlef Reppenhagen nous en dit long. Bizarrement, elle me fait très fortement penser à l'excellente analyse du vote FN intitulée "Loin de la ville, près du Front" publiée le 03/05/2012 par Christian Bach dans les DNA. Allez donc savoir pourquoi ?

Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.

Jn-Mc

Sources Illustrations :

Detlef Reppenhagen und Wemeze

 Detlef Reppenhagen