Salut & Fraternité,
Le 4 Mai 1936, lendemain de la victoire du Front Populaire, l'Huma en faisait sa une et pour plus d'information je vous invite à lire le dernier hors-série du même journal intitulé "Quand le peuple s'en mêle" dont vous trouverez les dépôts de presse le diffusant en cliquant ici.
En Mai 1936, grâce à un mouvement social porté par la Lutte des Classes, une vague de réformes sans précédents aboutit à la généralisation des conventions collectives, la reconnaissance de la liberté syndicale, l'encadrement des licenciements, l'augmentation générale des salaires et aux congés payés. Aujourd'hui, 80 ans plus tard c'est la gôche-caviard des capital-socialistes qui, en revenant sur ces conquêtes sociales majeures, déroule le tapis rose devant Gattaz & consorts. Aujourd'hui quand il est question de réformes, c'est de régressions sociales dont il s'agit et de possibilités supplémentaires d'enrichissement pour les possédants. Qu'en est'il de la lutte contre la fiance annoncée par le candidat Hollande ? Aujourd'hui notre pays produit énormément de richesse et énormément de précarité, notamment parmi les jeunes. Qu'en est'il de la priorité donnée à la jeunesse dans le programme du candidat Hollande ?
Si le Front Populaire a réussi c'est parce qu'il s'inscrivait dans la Lutte des Classes et ce n'est pas pour rien que possédants et réactionnaires psalmodiaient en coeur : "Plutôt Hitler que le Front Populaire !". Aujourd'hui les Françai(se)s ont plus que jamais besoin de retrouver une conscience de classe afin de ne pas perdre de vue la lutte pour le bien commun et ainsi de ne pas se tromper de colère. Cette conscience de classe que les nantis n'ont jamais perdue et cultivent entre eux en menant un combat sans merci envers la classe des exploités. L'ennemi n'est pas le patron de TPE ou de PME mais le système qui rend la vie impossible aux petites entreprises génératrices d'emplois et de richesses. L'ennemi n'est pas le service public mais le système qui lui substitue progressivement des organismes à but lucratif. Retrouver une conscience de classe permettra de remettre les pendules à l'heure du progressisme, ce dont les prétendus anti-système mais réellement réactionnaires ne veulent pas car sous leur vernis populiste ils sont vendus à la classe des possédants.
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
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