Salut et Fraternité,
Alors comme ça, il y aurait chez Boulanger, au Service Après Vente, de méchant(e)s salarié(e)s qui écriraient de très vilaines choses sur les dossiers numériques des gentils clients ! Si tôt le "pot aux rosses" découvert par la CNIL, le patron de la boite présente fissa ses plus plates excuses aux client(e)s, promettant un audit, histoire de ne noyer le poisson en flinguant quelques lampistes pour calmer la blogosphère et apaiser la colère gagnant les réseaux sociaux. C'est vrai que dans le Landerneau du quant-à-soi chacun y va de son petit couplet horrifié et les médias-mainstream d'en rajouter une couche à chaque édition pour d'ici quelques jours, peut être, demander les têtes de ces employé(e)s indélicat(e)s !
J'sais pas vous, mais moi... cette histoire me laisse dans les papilles cérébrocorticales comme un arrière goût de faisandage. Pour avoir jusqu'ici fréquenté les Services Après Vente de plusieurs enseignes, je peux témoigner que certain(e)s client(e)s se comportent avec les salarié(e)s comme de véritables salauds de capitalo-impérialistes : tout leur est dû car ils n'en ont absolument rien à foutre que la personne au comptoir ne soit pas responsable de leurs déboires. Et d'une ! Mais bien sûr, cela ne justifie en rien les annotations dans les fichiers clients. Je m'empresse de l'écrire au cas où quelque crétin bien-pensant-mal-comprenant passant par ici, viendrait à imaginer que je cautionne les observations incriminées à juste titre. Ensuite, j'ai du mal à imaginer qu'un pourcentage, aussi faible soit-il, de salarié(e)s du service Après Vente de Boulanger, décide de façon unilatérale et concomitante de consigner ce genre de remarques déplacées. Mieux encore, je ne peux pas imaginer un seul instant que cette pratique soit observable chez cette seule enseigne. Et de deux !
Il serait grand temps que los indignados simplones qui regardent le doigt quand le sage leur montre la Lune se posent les bonnes questions au lieu de beugler avec le troupeau. A savoir : "Ces pratiques des plus condamnables ne tombant pas du ciel comme la manne nourrissant quotidiennement les Zébreux en errance dans le désert, ne serait-il pas utile de chercher à comprendre qui et ce qui pousse à y recourir ?". Bien sûr, là on risquerait de découvrir des choses pas très jolies et pas très propres qui mettraient en cause tant le patronat que la clientèle, c'est-à-dire les deux extrémités d'un système qu'il faut à tout prix préserver ! M'enfin, mon amour est parti avec le loup...
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
Jn-Mc
Source Illustration : Rue 89
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