Salut & Fraternité,
Je sais, je sais, je sais : le jeu de mots est facile mais il est avant tout destiné à souligner l'opposition de cette sainte femme non seulement à l'avortement mais, pire encore à la contraception, incitant ses âmes damnées de disciples à pratiquer le planning familial naturel (sic) ! Celle pour qui la souffrance doit être accueillie avec le sourire, comme un don du ciel, vient de gagner sa place dans les oratoires où l'obscurantisme s'associe aux puissances d'argent pour s'opposer au progrès social.
Et quant à ceux qui seraient tentés par de fumeuses analogies, Anjezë Gonxha Bojaxhui, alias mère Teresa, n'a absolument rien à voir avec Albert Schweitzer qui lui était un véritable progressiste. Pour la sainte de Calcutta la misère fut un fond de commerce, une ressource naturelle, une manne céleste. Pour l'organiste de Lambaréné, culture protestante oblige, la souffrance n'ayant aucune valeur rédemptrice il mit un point d'honneur à la soulager en vue de gagner la guérison et non de gagner le ciel en souffrant plus confortablement. Animé par un profond Ehrfrucht vor dem Leben, il n'a jamais milité contre l'avortement, contre la contraception, contre le divorce mais s'est associé à Albert Einstein pour s'opposer à la guerre nucléaire et promouvoir la paix.
Anjezë Gonxha Bojaxhui, tout comme Karol Wojtyla et Tenzin Gyatso, est au nombre de ces grandes figures de l'histoire contemporaine que je qualifierais plus de marchands de sable que de poussières d'étoiles. Mais bien sûr, comme toujours, quand le sage montre la lune... Maintenant ses adeptes peuvent toujours, par une formule fillonesque, arguer qu'elle ne peut être rendue coupable d'avoir voulu faire partager sa culture aux autres peuples...
Anjezë Gonxha Bojaxhui, tout comme Karol Wojtyla et Tenzin Gyatso, est au nombre de ces grandes figures de l'histoire contemporaine que je qualifierais plus de marchands de sable que de poussières d'étoiles. Mais bien sûr, comme toujours, quand le sage montre la lune... Maintenant ses adeptes peuvent toujours, par une formule fillonesque, arguer qu'elle ne peut être rendue coupable d'avoir voulu faire partager sa culture aux autres peuples...
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
Jn-Mc
Source Illustration : agoravox
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