Place au Peuple

mercredi 12 juillet 2017

Vorwärts Edeka !

Salut & Fraternité,


          Durant le chaotique sommet du G20, un comique a su apporter une petite touche d'humour dans tout ce bazar. Andre Kramer, Comedian, Kabarettist, Kolumnist, Autor von Sankt Pauli, le quartier rouge de Hamburg, a défilé avec une pancarte annonçant : "Je suis un habitant (sous-entendu du quartier) et je vais seulement en vitesse à Edeka. Merci". Ce à quoi Edeka, chaîne de commerce de détail créé en 1898 à Berlin, a ajouté un panneau sur sa photo lui répondant : "Reste à la maison, nous te ramenons de quoi (sous-entendu manger)."

          L'histoire pouvait s'arrêter là mais Andre Kramer, habité par l'esprit de Sankt Pauli a décliné l'offre d'Edeka via son compte twitter, précisant que son action n'ayant d'autre but que de produire un effet comique il ne voulait pas en tirer un quelconque profit. Par contre il proposait à l'Edeka-Team de mettre les prochains jours à la disposition des sans-abri de la Reeperbahn les victuailles qui lui étaient destinées et d'y faire ensemble quelques photos. Ce à quoi l'Edeka-Team a répondu : "Super ! Das machen wir.". Et là, j'ai envie de dire : "Vorwärts Edeka !" c.a.d non pas "En marche Edeka !" mais "En avant (marche) Edeka !" car je suis client des magasins Edeka que j'aime beaucoup, mais j'aime encore plus quand les promesses sont honorées et les engagements tenus.

         Ainsi, je serais très heureux de voir prochainement des photos de l'Edeka-Team et d'Andre Kramer distribuant de la nourriture aux sans-abris. Ca commencerait à Sankt Pauli pour ensuite s'étendre à tout Hamburg et enfin gagner toute l'Allemagne. Je suis prêt à laisser Edeka majorer  de 1% mes factures pour participer à cette action humanitaire car si Edeka-Gruppe s'engage durablement dans cette démarche, en tant qu'Edeka-Kunde je veux y apporter un soutien concret si j'ai bien-sûr la garantie que ces 1% sont bien utilisés à cette fin. Si nous ne pouvons pas moraliser le capitalisme, il reste néanmoins possible de sensibiliser certains de ses acteurs à la détresse engendrée par le système dont ils sont l'un des multiples rouages. De la sensibilisation à le responsabilisation le chemin reste sinueux mais en attendant le Grand Soir, tâchons dans l'immédiat de rendre moins pénibles les petits matins de nos frères humains marginalisés par l'inhumanité de notre société à responsabilités limités.       

Que  celui qui a des oreilles pour entendre entende.


Jn-Mc


 Source Illustration : Geniale Welt

mardi 11 juillet 2017

Stop Pub, whal else ?

Salut & Fraternité,

         J'sais pas pour vous mais pour moi, cette campagne Stop Pub, reprise de gouvernement en gouverne-ment ça ressemble osons le mot, une fois de plus à l'arbre qui cache la forêt. L'enjeu environnemental  et le refus du consumérisme mis en avant ne m'enlèveront pas de l'esprit les visages et les témoignages des nombreux précaires trouvant dans ce job mal payé une planche de salut leur permettant de garder la tête hors de l'eau tant financièrement que socialement. J'en connais quelque uns et par respect pour eux il m'est carrément impossible de me la jouer écolo-bobo en collant un "Stop Pub" sur ma boite à lettres.

          Ce qui ne revient pas pour autant à cautionner le système en validant de facto un statut quo, loin s'en faut ! La question soulevée est globale et je refuse de tranquilliser ma conscience verte en participant à une fausse solution mettant en péril le quotidien des gagne-petits que mes convictions rouges imposent de défendre. D'autant plus que l'argument écologique de cette campagne très tendance reste très discutable. Le papier se recycle et on ne peut pas en dire autant des moyens nécessaires à la publicité en ligne. Combien coûte en énergie, très souvent fossiles, le refroidissement des data centers ? Combien coûtent en minerais rare extrait au prix de l'esclavage les composants électroniques de nos smartphones, tablettes et ordinateurs ? Quel est le prix et l'impact sur l'environnement du difficile recyclage de tous ces appareils conçus pour obéir à la loi de l'obsolescence programmée ? Et ce ne sont là que des questions basiques n'abordant pas un seul instant la globalité du consumérisme forcené auquel veut nous contraindre le capitalisme.

         Je réclame, en lieu et place des slogans imbéciles et des autocollants bien-pensants, un plan global pour les victimes collatérales de la société de consommation dont le quinquennat macronique ne nous sortira pas. Tous ces gens aspirent à autre chose qu'à déposer des prospectus dans des boites à lettres et le mauvais accueil qu'ils reçoivent ici ou là est particulièrement révoltant. La manoeuvre des possédants ne date pas d'hier : "Faisons en sorte que les petits se déchirent entre eux, cela leur enlèvera de l'esprit l'idée de s'en prendre à nous.". Ils ont procédé de la même manière bien avant la Révolution et continueront encore longtemps après si nous acceptons de nous laisser berner...

Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.


Jn-Mc


 Source Illustration : Nawak

lundi 10 juillet 2017

Hey Mister Chairman, do you remember Christian Wulff ?

Salut & Fraternité,

          Elu au siège de Bundespräsident avec le soutien de Frau Merkel en juin 2010, Christian Wulff démissionnait en février 2012 suite à une série de révélations mettant en doute sa probité depuis décembre 2011. De quoi était-il question ? D'emplois fictifs, de costards taillés sur mesure et coûtant un bras, de soirées à Las Vegas ? Il avait tenté d'empêcher le Bild, quotidien lu par dix millions de personnes, de révéler qu'il était bien avant son élection bénéficiaire en 2008 d'un prêt immobilier de 500.000€ à un taux avantageux mais pas illégal. Le Parquet Fédéral de Berlin avait décidé sans délais de l'ouverture d'une enquête préliminaire suivi par le Parquet de Hanovre qui, après enquête préliminaire, demanda la levée de l'immunité parlementaire de ce Baron de la CDU, après quoi il démissionna dès le lendemain. Il lui était également reproché de s'être laissé régler sa note d'hôtel par le réalisateur David Groenewold lors d'un séjour d'agrément à l'Oktoberfest en compagnie de sa femme. Une affaire de  700€ qui fit grand bruit dans le Landerneau des Länder...

          Alors il ne s'agit surtout pas de dire qu'en Allemagne tout est beau, tout est mieux. D'un point de vue économique et social le modèle allemand est une véritable imposture. Par contre, pour ce qui est de la probité des élus, il n'est pas d'usage là bas de faire tout un tintamarre médiatico-comico-dramatique avec au final la montagne accouchant d'une souris. Dans les pays européens de culture anglo-saxonne il n'y a pas plus de place pour les corrompus que pour les soupçonnés de corruption. Le fait d'être l'objet d'une procédure suffit à se faire envoyer sur le banc de touche. Quant à la presse, même si elle est aussi majoritairement tenue par les riches, il n'est pas écrit dans son ADN qu'elle doit cirer les pompes des politiques et se coucher devant eux. Peut-être est-ce pour ça qu'il n'y a pas de Dîners du Siècle en Allemagne ?

          Le pompon, c'est que deux ans plus tard Christian Wulff a été relaxé. Mais politiquement il demeure sur le banc de touche. Mutti qui avait pesé de tout son poids afin de l'aider à devenir Bundespräsident n'a pas levé le petit doigt pour le soustraire tant à la tourmente médiatique qu'à la procédure judiciaire. Et au beau Royaume de France que se passe-t'il en ce moment ? Où en est-on au pays qui instaura la République dès 1789, guillotina son roi quatre ans plus tard pour en arriver via la Restauration et l'Empire à élire des monarques-présidents depuis 1958 ? Il y a dans notre pays beaucoup trop de Berlusconi qui se la coulent douce quand ils n'écopent pas de sanctions quasiment symboliques en regard des peines de prison ferme infligée à ceux qui volent pour manger. "Ah, mon bon monsieur, mais c'est de l'antiparlementarisme primaire tout cela ! Ne vous rendez-vous pas compte que vos propos font le lit de l'extrême droite ?" entends-je déjà minauder la bouche en cul de poule certaines personnes bien mises et bien propres sur elles. Refuser d'exiger l'exemplarité des élu(e)s dans un pays où on peut être licencié pour avoir mangé un morceau de fromage destiné à la poubelle n'est rien d'autre que de faire de ce pays une république bananière. Quant à l'extrême droite, avec son parti le plus poursuivi à forte raison et le plus condamné à juste titre, ça serait lui rendre un immense service que de renoncer à toute exigence d'exemplarité. Dans l'immédiat Mister Chairman a déclaré la guerre aux gagne-petit, multipliant écrans de fumée et contre-feux pour manoeuvrer en toute tranquillité. Mais cette tranquillité a un prix que le peuple peut aussi décider unilatéralement de payer...


Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.


Jn-Mc


dimanche 9 juillet 2017

De l'incroyable naïveté journalistique...

Salut & Fraternité,


          Mais comment peut-on être à ce point naïf ? "En Marche veut devenir un média" s'émeut tout récemment Libération, alors qu'il ne fallait vraiment pas être médium pour le prévoir ! Après avoir gracieusement et très généreusement mené campagne pour Mister Chairman, la grande presse s'étonne que ce dernier lui fait maintenant un enfant dans le dos. A l'instar de son homologue étasunien, privilégiant une communication directe avec ses sujets via les réseaux sociaux, il n'a donné qu'une interview depuis son investiture et s'est défaussé de celle traditionnelle du 14 Juillet, lui préférant un congrès versaillais qui d'ailleurs nous a coûté un bras.

          Les grands ordonnateurs de la propaganda maconissima ne dédaigneront pas de s'adresser tout de même à la presse quotidienne régionale. "L'Ebra m'en tombent !" dirait un mien camarade et opiniâtre blogueur.  Mais ils vont recruter rédacteurs et vidéastres afin de créer leur propre journal d'entreprise : la Pravda Macronia. Ceci afin de "développer ses propres contenus et de les relayer sur le terrain y compris là où les médias ne vont pas." (sic). Nous n'en sommes encore pas aux alternatives facts trumpiens, mais au prix de quelques petits efforts nous y arriverons sans peine. Mister Chairman n'aime les médias que lorsqu'il est lui-même le médium. Qu'on se le dise et répète, nous entrons dans l'ère de la communique-action : une ère nouvelle entièrement soumise à l'actionnaire de la guerre déclarée à ceux qui ne sont rien.

          Les prochains temps vont être médiatiquement difficiles pour l'exécutif. La Loi Travail XXL actuellement sur les rails va très mal passer quand nos concitoyens comprendront enfin en quoi elle consiste exactement et quelles seront ses retombées concrètes dans leurs vies. Ainsi est-il maintenant nécessaire de les inciter à regarder ailleurs et surtout de dépolitiser le débat. "C'est à nous de monter sur des thématiques, nous avons un champ d'expression qui touche la vie des gens. Les syndicats et le gouvernement vont s'écharper, or c'est loin de la vie des gens. Nous montrerons cette dynamique de l'engagement citoyen." affirme une comm'manager de la LReM team. Moi j'appelle ça créer un écran de fumée quand il ne s'agit pas d'allumer des contre-feux. Comme si la loi scélérate à propos de laquelle syndicats et gouvernement vont s'écharper était loin de la vie des gens ! Cette sinistre crétinerie est bien une analyse de CSP+ issue des grandes écoles de commerce. Alors pour faire passer la pilule de la Loi Travail XXL la Pravda Macronia va multiplier les interviews de citoyens faisant à leurs petits niveaux la part du colibri tandis que vélociraptor financialis nous bouffera nos conquis sociaux ! Du temps qu'on y est autant donner la une à Papy Brossard, les brèves à la Mère Denis, la culture à Pierre Vassiliu, le sport à Véronique et Davina,  car au final pour la politique on bien est en plein Richard Gotainer !



Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.


Jn-Mc


 Source Illustration : Grenouille Bouillie

samedi 8 juillet 2017

Mein Buchhändler macht mich reich !

Salut & Fraternité,

         Il est des endroits qualifiés pompeusement par les pisse-vinaigre de temple de la culture. Comme si cette dernière, par une connotation métaphysique empreinte d'austérité, devait s'élever au dessus du commun des mortels ! La connaissance demeure d'autant plus accessible à tous qu'elle s'appréhende dans la dimension éminemment humaine du joyeux désordre invitant au gai savoir.

         "Quand est-ce qu'on va chez vingt-centimes ?" C'est ainsi que m'interpellait ma fille aînée il y a une plus de vingt ans lorsqu'elle voulait vivre une expérience Lewis-carollienne dans le coin jeunesse le temps que je me prenais pour Allan Quartermain dans le reste de la boutique. Vingt-centimes c'est la librairie fondée en 1841 par Georges Urscheller, véritable institution haguenauvienne, devenue Vincenti-Urscheller à la 4ème génération, tenue depuis la fin des années 1980 par Jean-François Vincenti, cinquième libraire de la dynastie tombé dans la littérature quand il était enfant et bien décidé à y demeurer, résistant admirablement à l'offensive de nivelage par le bas menée de concert par les boutiques en ligne au nom d'archères grecques et les magasins de prêt-à-penser sur papier glacé dont la dénomination renvoie à tout sauf aux livres.     Pour lire la suite de l'article, veuillez cliquer ici


Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.


Jn-Mc


 Source Illustration : Collection Personnelle

vendredi 7 juillet 2017

simoneveil.com : Ah les cons !

Salut & Fraternité,

         Fiers de leur détournement de l'image de Simone Veil partagée par nombre d'internautes de bonne foi (cliquez ici), des militants anti-IVG ont maintenant déposé le nom de domaine simoneveil. com (cliquez ). "Les cons ça ose tout. C'est même à ça qu'on les r'connaît." faisait dire Michel Audiard à Lino Ventura alias Fernand Naudin dans Les Tontons Flingueurs en 1963. Depuis, Il faut bien reconnaître qu'on n'a pas su mieux décrire l'espèce. A y réfléchir, je préfère de loin l'imbécillité brute du "Elle aurait du crever dans les camps cette salope de Veil et ne jamais en revenir." entendu en 1975 à cette immonde manipulation facilitée par la puissance de la technologie de 2017. Il y a une quarantaine d'années on gueulait son mépris à qui mieux mieux depuis le pas de sa porte et à qui voulait bien l'entendre. Ce qui du reste demandait un certain courage  en imposant d'agir à visage découvert. Aujourd'hui, par le truchement du virtuel, on peut agir masqué afin de manipuler des personnes que leur état fragilise. En fait, on n'a pas seulement affaire à des cons mais à des sales cons.

          "Aucune femme ne recourt de gaieté de coeur à l'avortement. Il suffit d'écouter les femmes. C'est toujours un drame et cela restera un drame." affirmait le 26/11/1974 devant une assemblée très largement masculine celle qui est fort heureusement revenue des camps. En trois phrases elle avait tout dit et je peux témoigner qu'au cours de mes années d'exercice professionnel rien ne n'a encore infirmé ce constat. L'avortement demeure un choix douloureux pour les femmes, voire même pour les couples quand il est décidé communément. "Alors pourquoi le font'ils ?", entends-je susurrer les culs-bénits la bouche en coeur et l'index accusateur, quand ils n'usent pas tout autrement de ces trois parties de leur anatomie. Lorsque je recueille le témoignage d'enfants non-désirés dont certains sont nés suite à une relation incestueuse ou un viol, quand je mesure l'impact que cela a eu sur leurs vies à jamais morcelées, quand je perçois ne serait-ce qu'une infime partie de leur immense souffrance, je comprends pourquoi des femmes ont recours à l'avortement. 

         L'avortement n'est pas un moindre mal mais un mal nécessaire dont nous pouvons réduire la pratique en développant l'éducation sexuelle et la contraception. Ne laissons pas cette responsabilité parentale et éducative à jeveuxducul. com et mesmedoc. com ! C'est pourtant ce qui se pratique de plus en plus et les grenouilles de bénitiers, quand elles s'y attellent, ne font pas vraiment avancer le schmilblick ! Au 21ème siècle, j'entends encore des jeunes filles issues de milieux non-défavorisés me rapporter les recommandations de leurs parents pourtant instruits : "Je ne veux rien savoir. Tu fais ce que tu veux. Tu te débrouilles mais tu ne reviens pas enceinte à la maison.". Comme si la grossesse était le seul risque d'une sexualité sans moyens de protection ! Comme si la liberté était une garantie de prise de responsabilité ! Comme si l'éducation se réduisait à des interdits ! Cette putain de culture de l'interdit dont se prévalent les culs-bénits de tous crins au nom d'un Dieu qui les conchie tant ils se prétendent odieusement être faits à son image...     


Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.


Jn-Mc

 Source Illustration : Nawak Illustration 

jeudi 6 juillet 2017

Soyons les perturbateurs du système !

Salut & Fraternité,

         Une fois de plus, les lobbies ont eu raison de l'Europe et ce coup-ci en faisant céder le maillon faible qu'est la France macronique via son fringant Ministre de la Transition Écologique et Solidaire. Les actionnaires peuvent être tranquilles pour un bon moment car ce n'est ni pour aujourd'hui ni même pour demain que se déploiera une véritable politique de santé publique ciblant les perturbateurs endocriniens. "Gouverner c'est prévoir" disait benoîtement le très peu connu Émile de Girardin. "Gouverner c'est mettre vos sujets hors d'état de vous nuire et même d'y penser." affirmait perfidement le mondialement connu Nicolas Machiavel. L'Europe des stock-options et de la cooptation des nantis opte encore et toujours pour la gouvernance machiavélienne. "The thing that hath been is that wich shall be ; and that which is done is that which shall be done : and there is no new thing under the sun." pontifiait le Roi Salomon en des temps plus reculés. 

          Mais ça c'était avant, avant qu'un bouffon mis trop tôt hors jeu nous rappelle une vérité première : "Mais vous n'êtes pas raisonnables non plus ! Quand on pense qu'il suffirait que les gens arrêtent de les acheter pour que ça ne se vende plus...". Devons-nous attendre un sauveur suprême ? Non, assurément, sauvons-nous nous-mêmes nous pouvons agir par le boycott comme nous invitent le associations de consommateurs et les mouvements écologistes. Il existe maintenant le i-boycott, nous pouvons être les patrons, alors passons à l'action et agissons contre actionnaires et réactionnaires. Le progrès social ne tombe pas du ciel mais il vient des damnés de la terre ! Pourquoi faut-il encore et toujours le rappeler ? "Mais vous n'êtes pas raisonnables non plus !" disait Coluche, alors soyons passionnément raisonnables et faisons aux tyrans rendre gorge.

         Si nous comptons sur notre président, son gouvernement et leurs parlementaires godillots nous allons encore en bouffer longtemps des perturbateurs endocriniens ! C'est à nous et à nous seuls qu'il appartient de perturber le système capitaliste en s'attaquant à l'un de ses piliers : la consommation. Commençons par attaquer le système par sa base plutôt que de chercher bêtement à en atteindre le sommet par nature inaccessible. Chaque ticket de caisse est un bulletin de vote ! Prenons-en pleinement conscience et agissons en parfaite connaissance de cause. Seul notre choix de la passivité nous oblige à subir. Puisque l'Europe et la France se couchent devant les lobbyistes soyons plus lobbyistes que les lobbyistes. Les millions que nous sommes valent infiniment plus qu'une poignée de crétins surdiplômés et humainement en dessous de tout !  

Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.

Jn-Mc

Source Illustration : over blog