Place au Peuple

lundi 6 juillet 2015

61,31 % !

Salut et Fraternité,

          Und ja, frau Merkel und vereinigte Mörder, vous tous qui avez voulu tuer l'espoir, vous voilà rendus au comble du désespoir ! Et non, monsieur Hollande et antidémocrates associés, vous tous qui n'aimez pas le peuple, vous voici confrontés à la volonté d'un peuple !  Ah ce Tsipras, quand il a une idée dans la tête ! La différence fondamentale entre le gouvernement Syriza et vos équipes gouvernementales de pleutres vendus à l'internationale de la finance, c'est qu'à Syriza ils ont non seulement des idées mais surtout du courage, eux ! Ils n'ont pas l'intelligence engluée dans l'immonde matrice de la pensée unique, eux ! Ils ne tremblent pas comme des feuilles quand l'Ankou-Lagarde du FMI sonne à la porte, eux ! Ils ne font pas passer leurs petites ambitions personnelles avant les intérêts et le destin de leur peuple, eux ! La décence voudrait que vous reconnaissiez la victoire du non au référendum du 05/07/2015 et vous mettiez à l'écoute du peuple grec mais habitués à l'indécence vous persévérez, par vos postures grotesques, à demeurer dans la soumission imbécile ! 


          61,31% c'est encore plus fort que les 54,67% du référendum français du 29/05/2005. On pourrait dire que dix ans plus tard, malgré les multiples coups bas et coups de Jarnac infligés aux peuples par les nervis du capitalisme, la démocratie gagne du terrain en Europe. Les nouveaux chiens de garde sont  déjà à pied d'oeuvre pour expliquer que la Grèce met l'Europe dans une situation des plus périlleuse. Ils sont marrants ces journalistes de révérence surpayés dont certains ont le toupet de se réclamer de gôche. Ils sont ridicules ces écrivaillons sponsorisés par des maisons d'éditions à la botte des puissances d'argent. Tous ces autoproclamés intellectuels, tous ces autoqualifés experts ont-ils un seul instant approché la misère générée par les plans d'austérité en Grèce ? Visiblement non, à moins qu'ils aient de la merde dans les yeux, pour ne pas dire dans la tête !



         Il faut maintenant respecter le non du peuple grec et ça c'est une nouvelle bataille pour les forces progressistes. L'équipe Tsipras n'en a pas terminé avec les eurocrates, pantins de l'internationale de la finance. Il appartient ainsi à tous les européens politiquement réellement à Gauche, de soutenir le peuple grec en lutte pour la reconquête de sa dignité. C'est aux citoyens français et européens clairement positionnés à Gauche qu'il revient de défendre ce combat afin, dans un même mouvement, de faire avancer le progrès social et reculer l'extrême-droite qui dans sa désormais habituelle tactique d'intoxication de l'opinion publique a  l'outrecuidance de saluer aujourd'hui la victoire de Syriza !


Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.


Jn-Mc



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