Place au Peuple

lundi 29 juin 2015

Frau Merkel ist nicht Deutschland...

...und noch weniger Europa !


         Les dessins humoristiques font florès dans les réseaux sociaux suite à l'excellent choix d'Alexis  Tsipras de soumettre les exigences de l'Eurogroupe à référendum et c'est une très bonne chose car face à la gravité d'une situation l'humour reste un excellent moyen de garder son sang froid. Cependant, avec tout cela je sens monter dans notre bonne société franchouillarde et cocardière un vieux sentiment anti-allemand, indigne à la fois de l'internationalisme professé par la (vraie) Gauche et de la réconciliation voulue par les (vrais) Républicains de tous bords.


         J'sais pas vous, mais moi ça me fait froid dans le dos de voir resurgir, parallèlement à la poussée nationalo-fasciste, un antigermanisme primaire fondé cette fois ci sur l'amalgame Merkel-Deutschland, aboutissant grâce à l'inconsistance du représentant de la France à une confusion Europa-Merckel-Deutschland. Confusion et amalgame derrière lesquels sont dissimulés les assassins en col blanc de l'internationale de la finance, rappelons le !


          La guerre entre peuples et entre gens du peuple au sein d'une même nation est le fond de commerce de ces salauds ! Eux qui vantent une prétendue liberté d'entreprendre réelle liberté de soumettre son semblable à l'esclavage, eux qui aspirent à une concurrence prétendue libre et non faussée réel pillage des biens publics, quand ils font une fausse-route en avalant une cacahuète de travers lors d'un cocktail mondain ils sont bien contents que le SAMU, dispositif d'urgence du Service Public Hospitalier, vient à leur secours. Et dire que la Sécurité Sociale a été inventée par un communiste


         Blague à part, il importe de nommer les vrais responsables de la situation dans laquelle se trouve l'Europe et  non seulement  la Grèce. Par ailleurs Angela Merkel n'est pas l'Allemagne mais juste Kanzlerin comme... François Hollande est juste président. L'Allemagne est humainement et historiquement bien plus grande et bien plus riche qu'une politicienne carriériste au service des puissances d'argent ! Frau Merckel ne représente pas plus ceux qui dorment dans la rue à Frankfurt-am-Main, nouvel eldorado de la finance, que les Européens brisés par la crise du capitalisme savamment orchestrée par des vampires. Alors, ne sombrons pas dans l'antigermanisme primaire !


         Alexis Tsipras, lui par contre, représente autant la Grèce que les Européens car il place le peuple au centre du jeu et des enjeux politiques en lui donnant tout simplement la parole par voie référendaire. C'est pourtant pas difficile à comprendre : l'ennemie n'est pas l'Allemagne mais la finance ; la solution n'est pas la délégation des pouvoirs à des élus se couchant devant des technocrates mais l'exercice courageux de la démocratie directe. !


Jn-Mc



Source Illustration : Facebook

dimanche 28 juin 2015

Je me sens encore plus Charlie Badawi !

Salut et Fraternité,


         Dans l'Huma Dimanche publié le 25/06/2015, le documentariste Marcel Trillat lance un appel : "Il faut sauver le saoudien Raïf Badawi". A l'heure où de sanglants attentats à nouveau perpétrés par des êtres rendus inhumains par l'adhésion à un discours religieux dépourvu de toute spiritualité et donc sans la moindre humanité, il est on ne peut plus important de se rappeler qu'il ne sauve rien celui qui ne sauve pas tout. Ainsi, dans la lutte pour le respect de la dignité humaine, dont fait partie intégrante la liberté de conscience et de religion, chaque vie compte, chaque situation mérite la mobilisation des forces progressistes. 


          Marcel Trillat souligne très justement le peu d'empressement et la tiédeur de notre diplomatie n'hésitant pas, ventes d'armes aidant, à faire de multiples courbettes au roi Saoudien. Or les pratiques de l'Etat Saoudien ne sont pas moins condamnables que celles de l'Etat Islamique car d'un côté comme de l'autre le pouvoir est tenu par des barbares. Cessons enfin d'avoir peur des mots ! Raïf Badawi, pour avoir  affirmé dans son blog "Le libéralisme garantit l'expression de toutes les libertés individuelles, y compris la liberté de culte. [...] Un état libéral est un état sans religion, ce qui ne veux pas dire qu'il est athée, mais au contraire qu'il garantit à toutes les religions d'exister." est condamné à 10 ans de prison et 1.000 coups de fouets infligés en 20 x 50 espacés d'intervalles réguliers. 


         Comment qualifier un tel jugement si ce n'est purement et simplement de barbarie ? Mais où sont à cette heure celles et ceux qui ont su se mobiliser au lendemain du  07/01/2015 ? On ne parle même pas de la brochette  d'hypocrites ouvrant le bal des vampires de 11/01/2015 Boulevard Voltaire ! S'il faut compter sur eux, on est pas rendus, mes aïeux ! C'est à chacun de nous qu'il appartient de se mobiliser, comme nous y incite Marcel Trillat dans son article et comme je l'avais écrit dans ce blog il y a 6 mois. "Pas un prince saoudien ne doit plus pouvoir poser le pied sur le sol français ni faire des courses Place Vendôme sans déclencher l'énorme tapage des partisans de la liberté d'expression, qui ont démontré si massivement le 11 janvier dernier qu'ils n'étaient pas prêts à courber l'échine devant la barbarie." écrit Marcel Trillat. La barbarie tout de blanc vêtue est aussi crade que la barbarie tout de noir accoutrée. Que l'une et l'autre détiennent des puits de pétroles n'en fait pas pour autant des puits de sagesse ; le Texas en donnant régulièrement preuve Outre-atlantique !


Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.


Jn-Mc


Source Illustration : Le Journal de Montréal 

vendredi 26 juin 2015

Ein Nachmittag mit Die Linke in Heilbronn (5)


Und jetzt ?



          L'internationalisme c'est... (ici et) maintenant ! Contrairement aux idées fausses que propagent allègrement non-comprenants et intellectuelmenteurs de tous crins, l'internationalisme n'ambitionne pas de fusionner peuples et nations dans un immonde cloaque comme s'applique à le faire l'actuelle Union Européenne, véritable putain du capitalisme financier. Dans "Travailleurs de tous les pays, unissez-vous !" il y a un appel à la solidarité entre individus des classes laborieuses au delà des nations et contre la classe dominante. Les frontières et les disparités socio-culturelles ne constituent pas des obstacles en tant que tels, mais c'est contre leur instrumentalisation que nous luttons. Instrumentalisation prenant le nom de chauvinisme, nationalisme, impérialisme et générant les guerres entre les peuples tant au sein des nations qu'entre nations, ceci au seul profit des nantis. 



         Dans le contexte géopolitique et socio-économique européen qui nous est imposé par l'association de puissances d'argent à des politiques méprisant les peuples, seul l'internationalisme offrira un cadre efficace aux luttes à mener. C'est en traversant nos frontières, tant exogènes (administratives) qu'endogènes (personnelles), que l'on parviendra à créer une unité dépassant les mouvements tels que Syriza et Podemos ayant l'immense mérite d'exister mais n'étant pas suffisants à eux seuls pour créer un rapport de force militant et citoyen au niveau européen.



Pour lire l'article rédigé par Florian Vollert à propos de cette rencontre, veuillez cliquer ici.



Daß derjenige der Ohren hat um zu hören hört.

Jn-Mc






Source Illustrations : Collection personnelle

mercredi 24 juin 2015

Ein Nachmittag mit Die Linke in Heilbronn (4)


Niedringere einhundert achtzig Meter !



          Notre visite s'est poursuivie 10 kilomètres au Nord, par une descente à 180 mètres sous terre dans une infime partie des 700 kilomètres de galeries de la mine de sel s'étendant sous le village de Kochendorf et la ville d'Heilbronn. Encore en activité, ce site minier toujours exploitable a échappé à la fermeture il y a peu pour raisons financières. Vous savez cette main invisible qui fait s'autoréguler  les marchés ! L'exploitation s'y poursuit heureusement avec malheureusement une activité  supplémentaire bien plus lucrative mais particulièrement dangereuse pour la survie de l'humanité : le stockage souterrain des déchets toxiques. Une affaire qui serait restée inconnue des population locales si un chercheur suisse ne s'était pas inquiété de la destination des déchets de l'industrie chimique produits produits dans son pays. Die Linke, n'a pas manqué de dénoncer le black out voulu par une municipalité où SPD et Die Grünen sont majoritaires. 




          La visite, guidée par la responsable locale de la DGB, associait géologie et industrie minière dans un parcours des plus didactiques. Cependant, ce qui nous a conduit a faire le déplacement n'était pas une visite touristique mais un "devoir de mémoire" dans le prolongement de nos rencontres de Mai 2012 au Struthof et d'Avril 2015 à Brumath. Cette mine fut l'un des nombreux camps annexes du KZ Natzweiler où les nazis mirent les déportés au service de l'industrie de guerre.  A l'abri des regards et des attaques des Alliés, le site était idéal pour y installer, entre autres, une chaîne de montage de moteurs d'avions destinés à la Luftwafe. Pour la petite histoire, c'est aussi dans ces galeries que furent stockés les trésors artistiques de l'Oeuvre de Notre Dame de Strasbourg, échappant ainsi au bombardement du 4 Avril 1945 qui anéantit la vieille ville d'Heilbronn. Au prix inestimable du sang se serait alors ajoutée la perte d'oeuvres d'art d'une valeur incalculable...




           La Vereinigung der Verfolgten des Naziregimes - Bund der Antifaschistinnen un Antifaschisten (VVN-BdA) locale nous accueillait dans ce lieu de souffrances à l'occasion du passage d'une exposition itinérante bilingue consacrée à la double fin du camps de Natzweiler et s'ajoutant à l'exposition permanente témoignant de ce passé douloureux. "Bientôt la liberté nous reviendra. Freiheit - so nah, so fern" tels en étaient les intitulés. C'est quand les déportés sont représentés par des photos auxquelles s'ajoutent quelques éléments biographiques que l'horreur s'impose au visiteur dans sa pleine dimension. Il ne s'agit plus de numéros de matricules, ni des chiffres, ni des statistiques, mais de vies brisés et de destins tragiques. Etre dans cet endroit devenu si paisible et penser, images à l'appui, à l'horreur vécue par tant d'êtres humains glace d'autant plus le sang quand, courants négationnistes et révisionnistes aidant, l'extrême droite revient comme une lame de fond sous différentes formes dans toute l'Europe...


Die Folge in nächts Episode


Jn-Mc

  
Source Illustrations : Collection Personnelle

lundi 22 juin 2015

Ein Nachmittag mit Die Linke in Heilbronn (3)


Eine Befreiung zum Preis von Blut...



         Objet du 4 au 12 Avril 1945 d'une bataille sans merci entre la 100ème US Infantry Division et ce qu'il restait du 13ème Armeekorps de la Wehrmacht Heilbronn, ville riche de 12 siècles d'histoire (donc fondée avant Haguenau), fut dès le premier jour la cible d'un bombardement. Le déluge de feu rasa la vieille ville et tua plus de 6.500 personnes dès le premier jour, c'est à dire environ 1/6ème des victimes du bombardement de Dresde survenu en Février de la même année, or aujourd'hui Dresde ayant une population 4,5 fois plus importante qu'Heilbronn on peut sans peine imaginer que le désastre fut similaire, bien que moins médiatisé... C'est le mémorial de cette effroyable tuerie que nos camarades nous ont fait visiter. Une salle où sont exposées trois maquettes de la ville avant, le bombardement, après le bombardement et maintenant.



          Ce lieu de mémoire témoigne du sang versé pour une libération ne concernant pas seulement les pays alliés, comme on a trop souvent tendance à le croire et pire encore à l'enseigner. Tous les Allemands n'étaient pas des nazis et les populations civiles ont payé autant que les militaires le prix de cette folie hégémonique et eugéniste. Ainsi, chaque année à l'occasion de la commémoration de ce désastre, nos camarades de Die Linke se réunissent dans cette salle pour y chanter Die Moorsoldaten, rappelant en ce moment particulier que les premières victimes du nazismes furent les Allemands eux-mêmes...


         La souffrance d'un peuple dont témoignent les Stolperstein que l'artiste berlinois Gunther Demnig scelle dans les rues des villes allemandes depuis 1997, en mémoire d'Opfer der NZ-Zeit qui sans ce genre d'initiatives glisseraient tout doucement dans l'oubli pour le plus grand plaisir des forces et courants d'extrême-droite. Nous avions, dans un autre blog, évoqué les Stolperstein lors de l'inauguration en 2014 de celle rendant hommage à Gottlob Feidengruber et dont notre camarade Volker Bohn avait assuré le discours. Rappelons que l'installation, à Berlin, de la première Stolperstein en 1997 se fit dans la plus complète illégalité, sa légalisation intervenant quelques années plus tard. En Janvier 2015, on comptabilisait 50.000 Stolperstein scellées en 1.300 localités d'Allemagne, Autriche, Hongrie, Hollande, Pologne, Italie Belgique et France, sachant de que nombreuses demandes sont encore en attente. 


Die Folge in nächts Episode...


Jn-Mc


Source Illustrations : Collection Personnelle


samedi 20 juin 2015

Ein Nachmittag mit Die Linke in Heilbronn (2)


Fünfzehn Stockwerke höher !

          Passage obligé de cette visite, le 15ème étage du Schoppinghaus Allee 40 nous permis de découvrir non seulement le local de Die Linke Kreisverband Heilbronn-Unterland, mais aussi de bénéficier d'une vue imprenable sur la ville. Heilbronn est  un peu plus peuplée que Mulhouse (116.716 hab / 110.755 hab), mais d'une superficie au moins quatre fois plus importante (99,98 km² / 22,18 km²), d'où une densité de population d'autant moins importante (1.169 hab/km² / 4.993 hab/km²). "Se hisser sur les épaules des géants et voir plus loin...", était on tenté de dire à la façon de Jean-Claude Ameisen dans son émission du samedi matin sur France Inter !  




          Cette ville fortement industrialisée, située en plein sur le Nekar est dirigée par un SPD aussi englué que le PS dans une prétendue social-démocratie virant au capital-socialisme. Elle a vraiment besoin d'un parti politique progressiste se souciant prioritairement du peuple. Et c'est ce que font nos camarades de Die Linke en se battant sur plusieurs fronts, mais restant toujours au contact de leurs concitoyens et se préoccupant de leur vie quotidienne. Récemment, un tract diffusé à proximité des Jobcenters expliquant aux demandeurs d'emplois qu'ils peuvent désormais bénéficier de tarifs préférentiels dans les transports en commun de la ville et le Landkreis leur a valu quelques passes d'armes avec des défenseurs du capital. L'info concernant ce tarif n'est pas mise en avant dans les publications officielles, ainsi comprend on aisément que les pouvoirs d'argent n'ont pas intérêt à ce qu'elle soit largement diffusée !   


         Die Linke, contrairement à d'autres formations politiques se disant de gauche, ne regarde pas ailleurs quand les assassins en cols blancs de l'internationale de la finance saignent les états et poussent les peuples au suicide.C'est également dans ce même esprit de combat que nos camarades préparent une mobilisation pour le 22/06/2015, dixième anniversaire de Harz 4. Pour en savoir plus, cliquez ici ... 




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Jn-Mc






Source Illustrations : Collection personnelle

jeudi 18 juin 2015

Ein Nachmittag mit Die Linke in Heilbronn (1)


Das fangt an, wie oft, mit Glas der Freundschaft, mit oder ohne Alkohol...


         Répondant au pied levé à l'invitation de nos camarades de Die Linke, Sofiane et moi-même avons le 13/06  avalé en 2 heures les 150 kilomètres nous séparant d'Heilbronn. Oui, en 2 heures parce qu'il y avait un peu de Stau sur l'Autobahn ! Si tôt la voiture logée au Parkhaus Theaterforum notre quête d'un restaurant Örtliche Farbe nous a conduit au Barfüßer, apprenant après coup que c'est le repère de nos camarades pour leurs troisièmes mi-temps ! Ach, es gibt etwas genetisches da herein...
         Retrouver, après un déjeuner typisch souabe Volker et Florian venus fin Avril à Brumath pour la cérémonie du souvenir organisée par l'EPSAN ne fut pas die Kirsche auf Schwartzwaldtörte mais plutôt le commencement de la rédaction d'un nouveau chapitre de notre coopération internationaliste. A cette délégation s'associait Bruno, un camarade ne craignant pas non plus d'avaler les kilomètres car venu il y a quelques années camper à Haguenau mais en se déplaçant... à bicyclette !


          Nos conversations trilingues nous ont peut être fait passer aux yeux des autres clients pour des polyglottes en goguette alors qu'en réalité  l'anglais assurait l'interface lorsque l'allemand et le français n'étaient plus immédiatement compatibles. L'internationalisme, c'est un sacré boulot, rien que pour tenir une conversation au ras des pâquerettes ! Mais nous n'allions pas tarder à élever le débat, en... prenant l'ascenseur.   De la terrasse du Barfüßer nous avions vue sur un immeuble haut de 16 étages dont une fenêtre du 15ème laissait apparaître un drapeau rouge. Nous étions pile-poil au bon endroit ! 

Die Folge in nächst Episode...
Jn-Mc


 Source Illustrations : Collection personnelle

mercredi 17 juin 2015

Mais si, c'est po-ssi-ble !




Salut et Fraternité,
 
     Alors là franchement il exagère le gars ! C'est comme qui dirait, l'histoire d'un mec... qui a vraiment, mais vraiment rien compris au film !
 
     Jugez-en vous mêmes, si tôt élu maire en 2014, le voilà qui :
 
- fait démonter la porte de son bureau
- met les terrains communaux en culture et en partage les récoltes avec tous les citoyens
- réalise la gratuité des transports en commun
- vend sa voiture de fonction et avec l'argent économisé sur cette ligne budgétaire ouvre une bibliothèque
- abaisse le prix du m3 d'eau à 50 centimes, puisque la gratuité totale est interdite
- autorise les terrains de camping dans une vallée touristiquement attrayante
- participe au nettoyage des sites protégés et aux travaux des champs sur les terrains communaux
- joue au backgammon avec ses concitoyens et se déplace en ville à pied
- créé des commissions incluant femmes, jeunes, handicapés et autres sans-voix
- soumet les décisions à un Conseil du Peuple
 
          J'en passe, et des meilleures ! Mais c'est qui ce crétin qui n'a décidément pas compris qu'un élu, si ça veut faire carrière, faut pas que ça aime le peuple ? Et bien voilà, encore un foutu maudit communiste : Fatih Mehmet Maçoğlu, maire d'Ovacık, commune de Tunceli, à l'Est de l'Anatolie Centrale ! Dire que ce cirque va durer jusqu'en 2019, voire très probablement encore longtemps après !
 
 
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
 
 
Jn-Mc