Place au Peuple

dimanche 26 juillet 2015

Et si Boulanger nous roulait dans la farine ?

Salut et Fraternité,


          Alors comme ça, il y aurait chez Boulanger, au Service Après Vente, de méchant(e)s salarié(e)s qui écriraient de très vilaines choses sur les dossiers numériques des gentils clients ! Si tôt le "pot aux rosses" découvert par la CNIL, le patron de la boite présente fissa ses plus plates excuses aux client(e)s, promettant un audit,  histoire de ne noyer le poisson en flinguant quelques lampistes  pour calmer la blogosphère et apaiser la colère gagnant les réseaux sociaux. C'est vrai que dans le Landerneau du quant-à-soi chacun y va de son petit couplet horrifié et les médias-mainstream d'en rajouter une couche à chaque édition pour d'ici quelques jours, peut être, demander les têtes de ces employé(e)s indélicat(e)s ! 


          J'sais pas vous, mais moi... cette histoire me laisse dans les papilles cérébrocorticales comme un arrière goût de faisandage. Pour avoir jusqu'ici fréquenté les Services Après Vente de plusieurs enseignes, je peux témoigner que certain(e)s client(e)s se comportent avec les salarié(e)s comme de véritables salauds de capitalo-impérialistes : tout leur est dû car ils n'en ont absolument rien à foutre que la personne au comptoir ne soit pas responsable de leurs déboires. Et d'une ! Mais bien sûr, cela ne justifie en rien les annotations dans les fichiers clients. Je m'empresse de l'écrire au cas où quelque crétin bien-pensant-mal-comprenant passant par ici, viendrait à imaginer que je cautionne les observations incriminées à juste titre. Ensuite, j'ai du mal à imaginer qu'un pourcentage, aussi faible soit-il, de salarié(e)s du service Après Vente de Boulanger, décide de façon unilatérale et concomitante de consigner ce genre de remarques déplacées. Mieux encore, je ne peux pas imaginer un seul instant que cette pratique soit observable chez cette seule enseigne. Et de deux ! 


          Il serait grand temps  que los indignados simplones qui regardent le doigt quand le sage leur montre la Lune se posent les bonnes questions au lieu de beugler avec le troupeau. A savoir : "Ces pratiques des plus condamnables ne tombant pas du ciel comme la manne nourrissant quotidiennement  les Zébreux en errance dans le désert, ne serait-il pas utile de chercher à comprendre qui et ce qui pousse à y recourir ?". Bien sûr, là on risquerait de découvrir des choses pas très jolies et pas très propres qui mettraient en cause tant le patronat que la clientèle, c'est-à-dire les deux extrémités d'un système qu'il faut à tout prix préserver ! M'enfin, mon amour est parti avec le loup...


Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.

Jn-Mc





Source Illustration : Rue 89

jeudi 16 juillet 2015

Anticapitalisme ≠ Antigermanisme

Salut et Fraternité,

     Aux lendemains de la mise sous tutelle de la Grèce par les assassins en cols blancs de l'internationale de la finance, les critiques vont bon train envers Angela Merkel. Par delà la Kanzelerin, méritant sans conteste une sérieuse volée de bois vert, c'est trop souvent le peuple allemand qui dans un infâme amalgame devient la cible d'une légitime colère. De grâce, ne confondons pas tout et tous : l'anticapitalisme ne doit pas déboucher sur un antigermanisme primaire. Céder à cette tentation revient à faire le jeu des puissances d'argent qui savent parfaitement susciter et instrumentaliser les poussées nationalistes et les antagonismes entre peuples.

          Si certains propos et caricatures ne manquent pas d'esprit, il n'en va pas de même pour tout ce qui circule sur la toile. L'évocation de la naissance d'un IVème Reich ne me fait pas plus rire  que la  suggestion d'implantation d'une Kommandantur à Athènes. Ces références aux nazisme qui, rappelons-le en son temps n'avait pas l'approbation de tout le peuple allemand, me font froid dans le dos. Les méthodes de la Troïka sont bien pires que celles employées par les sbires du petit moustachu de  Braunau-am-Inn car, en instance supranationale non-élue par le peuple, elle agit en totale impunité. 

          Le capital, qui par nature n'a pas de patrie, sait très bien titiller la fibre nationaliste des peuples qu'il spolie. La détestation de l'autre reste une source inépuisable de dividendes pour les spéculateurs. Autant la politique €urostéritaire dictée par la Kanzelerin Merkel est condamnable, autant le peuple allemand, première victime dans son pays de ces choix ignobles, n'est pas à mettre au même niveau de responsabilité. L'arrêt de ce processus de prédation ne se fera qu'au prix d'un soulèvement populaire internationaliste. Les puissances d'argent ne l'ignorent pas, ainsi monter les peuples les uns contre les autres reste pour leurs nervis une excellente tactique. Charge à nous tous de ne pas nous laisser piéger...

Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.

Jn-Mc



Source Illustration : Blog de Yannis Youlountas



lundi 6 juillet 2015

61,31 % !

Salut et Fraternité,

          Und ja, frau Merkel und vereinigte Mörder, vous tous qui avez voulu tuer l'espoir, vous voilà rendus au comble du désespoir ! Et non, monsieur Hollande et antidémocrates associés, vous tous qui n'aimez pas le peuple, vous voici confrontés à la volonté d'un peuple !  Ah ce Tsipras, quand il a une idée dans la tête ! La différence fondamentale entre le gouvernement Syriza et vos équipes gouvernementales de pleutres vendus à l'internationale de la finance, c'est qu'à Syriza ils ont non seulement des idées mais surtout du courage, eux ! Ils n'ont pas l'intelligence engluée dans l'immonde matrice de la pensée unique, eux ! Ils ne tremblent pas comme des feuilles quand l'Ankou-Lagarde du FMI sonne à la porte, eux ! Ils ne font pas passer leurs petites ambitions personnelles avant les intérêts et le destin de leur peuple, eux ! La décence voudrait que vous reconnaissiez la victoire du non au référendum du 05/07/2015 et vous mettiez à l'écoute du peuple grec mais habitués à l'indécence vous persévérez, par vos postures grotesques, à demeurer dans la soumission imbécile ! 


          61,31% c'est encore plus fort que les 54,67% du référendum français du 29/05/2005. On pourrait dire que dix ans plus tard, malgré les multiples coups bas et coups de Jarnac infligés aux peuples par les nervis du capitalisme, la démocratie gagne du terrain en Europe. Les nouveaux chiens de garde sont  déjà à pied d'oeuvre pour expliquer que la Grèce met l'Europe dans une situation des plus périlleuse. Ils sont marrants ces journalistes de révérence surpayés dont certains ont le toupet de se réclamer de gôche. Ils sont ridicules ces écrivaillons sponsorisés par des maisons d'éditions à la botte des puissances d'argent. Tous ces autoproclamés intellectuels, tous ces autoqualifés experts ont-ils un seul instant approché la misère générée par les plans d'austérité en Grèce ? Visiblement non, à moins qu'ils aient de la merde dans les yeux, pour ne pas dire dans la tête !



         Il faut maintenant respecter le non du peuple grec et ça c'est une nouvelle bataille pour les forces progressistes. L'équipe Tsipras n'en a pas terminé avec les eurocrates, pantins de l'internationale de la finance. Il appartient ainsi à tous les européens politiquement réellement à Gauche, de soutenir le peuple grec en lutte pour la reconquête de sa dignité. C'est aux citoyens français et européens clairement positionnés à Gauche qu'il revient de défendre ce combat afin, dans un même mouvement, de faire avancer le progrès social et reculer l'extrême-droite qui dans sa désormais habituelle tactique d'intoxication de l'opinion publique a  l'outrecuidance de saluer aujourd'hui la victoire de Syriza !


Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.


Jn-Mc



samedi 4 juillet 2015

Non, non et non !

 Salut et Fraternité,

        Martin Schulz, en excellent capital-socialiste, veut qu'un gouvernement de technocrates remplace Syriza.  Christine Lagarde, salaire astronomique et zéro centimes d'impôt sur  le revenu, excelle dans l'intransigeance hypocrite.   Alain Minc, l'économiste incompétent par excellence, prédit qu'en cas de succès du non la Grèce sera une sorte de Lybie de religion Orthodoxe. Nikos Aliagas, le crétin médiatique par excellence, fait campagne pour le oui. J'en passe et des meilleurs : c'est le festival des chiens de garde du capitalisme !


         Tous ces gens qui n'ont conservé d'humain que leurs fonctions végétatives pontifient, donnent des leçons à tour de bras, éructent leur haine du peuple sous couvert de discours savamment orchestrés et odieusement policés. On les voit et les entend dans tous les médias  de révérence. Visiblement la démocratie n'est pas leur tasse de thé. Sans aller jusqu'à leur souhaiter de boire la ciguë, j'aimerais assez les voir boire le bouillon dimanche soir ! 


          Le peuple grec, en mettant Syriza au pouvoir en Janvier, a décidé de prendre son avenir en main. Six mois plus tard, les assassins en cols blanc de l'internationale de la finance, pensent qu'ils vont réussir à faire la peau à Alexis Tsipras. Dans les années soixante-dix, cette fripouille de Kissinger aurait déjà organisé un putsch liquidant l'Allende grec pour le remplacer par un bâtard de Pinochet nourri aux grains de la CIA ! Aujourd'hui Obama, infiniment plus intelligent que ce crétin de Nixon, appelle à lâcher du lest sur la Grèce, mais que personne ne s'y abuse. Le boss de la White House n'est pas plus politiquement à gauche que l'actuel locataire de l'Elysée est socialiste et les deux s'entendent comme larrons en foire, à tel point que Junker nous joue le numéro de la trahison dans une tragicomédie des plus grotesques !


         Ce dimanche, le non doit l'emporter en Grèce car avec cette victoire c'est la dignité des peuples européens qui va va  gagner une nouvelle bataille contre les autoproclamées élites. Et pour ceux qui n'en sont pas convaincus qu'ils regardent le documentaire Debtocracy...      






Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.



Jn-Mc


Source Illustration : Facebook - PCF