Salut & Fraternité,
Cités en exemple à tors et à travers à propos de leur prétendue désaffection pour les mouvements sociaux, les Allemands deviendraient ils les champions de la grève ? Après les grèves des cheminots et entre autres conflits que la presse hexagonale se garde bien de couvrir, ce sont les journalistes des Stuttgarter-Zeitung & Stuttgarter Narichten qui font la Streik, mais le rapport de force ne date pas d'aujourd'hui comme l'indique leur Streikblog créé en Juillet 2011.
Qualifiée de pays des médias en plein bouleversement, l'Allemagne compte plus de trois cent quotidiens locaux, régionaux et nationaux, journaux aux titres variés et aux tirages impressionnants pour certains tandis que la presse-magazine reste dynamique. Mais la presse allemande, malgré son important lectorat, n'est pas sans vivre des moments difficiles. Curieusement les mouvements sociaux des journalistes allemands ne sont pas traités dans les colonnes de la presse française. Allez savoir pourquoi, dirons-nous d'une façon faussement ingénue ! A titre d'info, alors qu'en France le tirage de l'Huma est en dessous de 40.000 exemplaires en Allemagne le TAZ (Die Tagezeitung), quotidien de gauche, publie 60.000 exemplaires.
Pour les journalistes grévistes des Stuttgarter-Zeitung & Stuttgarter Narichten, la revendication est non seulement salariale mais aussi éthique car le slogan "Wer mehre Kanäle bedient, hat auch mehr verdient." renvoie à la question des articles repris par plusieurs rédactions du même groupe de presse. Les journalistes ont besoin de temps et de moyens pour leurs investigations, or le tempo des médias s'accordant aujourd'hui trop souvent avec les exigences de la finance, on en vient à des situations où le Quatrième Pouvoir s'inclinant devant le Cinquième n'est alors plus en mesure de jouer son rôle.
Qualifiée de pays des médias en plein bouleversement, l'Allemagne compte plus de trois cent quotidiens locaux, régionaux et nationaux, journaux aux titres variés et aux tirages impressionnants pour certains tandis que la presse-magazine reste dynamique. Mais la presse allemande, malgré son important lectorat, n'est pas sans vivre des moments difficiles. Curieusement les mouvements sociaux des journalistes allemands ne sont pas traités dans les colonnes de la presse française. Allez savoir pourquoi, dirons-nous d'une façon faussement ingénue ! A titre d'info, alors qu'en France le tirage de l'Huma est en dessous de 40.000 exemplaires en Allemagne le TAZ (Die Tagezeitung), quotidien de gauche, publie 60.000 exemplaires.
Pour les journalistes grévistes des Stuttgarter-Zeitung & Stuttgarter Narichten, la revendication est non seulement salariale mais aussi éthique car le slogan "Wer mehre Kanäle bedient, hat auch mehr verdient." renvoie à la question des articles repris par plusieurs rédactions du même groupe de presse. Les journalistes ont besoin de temps et de moyens pour leurs investigations, or le tempo des médias s'accordant aujourd'hui trop souvent avec les exigences de la finance, on en vient à des situations où le Quatrième Pouvoir s'inclinant devant le Cinquième n'est alors plus en mesure de jouer son rôle.
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
Jn-Mc
- Hé, quelqu'un peut-il allumer (faire) la lumière ?
- Non, les journalistes reçoivent trop peu de courant pour un éclaircissement (une élucidation).
- Alors l'obscurité demeure ?
- Probablement, nous ne recevons plus aucun renseignement.
Source Illustration : Stuttgarter-Zeitungs-Streik
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