Place au Peuple

mardi 8 août 2017

Août 2007 : déni d'humanité

Salut & Fraternité,


          Il y a dix ans, en lisant l'Huma sur la plage de Soulac-sur-Mer, je découvrais la crise dite des subprimes. Les places financières chutaient car des banquiers étasuniens avaient consenti des crédits immobiliers à taux variables à des gens modestes en sachant pertinemment qu'ils allaient les ruiner. Puis la bulle spéculative a fait boule de neige et les banques ont connu une méga domino party. J'étais horrifié de voir à quel point les financiers ne font non seulement peu de cas des emprunteurs lamba, mais sont aussi prêts à s'entre-dévorer. Nous avions atteint l'un des plus hauts sommets de l'abjection.  

          C'est à ce moment là que ma fille aînée, âgée alors de de treize ans, a dessiné ce portrait du Che dans le sable. Chaque jour de cette quinzaine médocaine apportait son lot de mauvaises nouvelles pour la finance et donc de très mauvaises nouvelles pour les petites gens. "Si vous êtes capables de trembler d'indignation, chaque fois qu'il se commet une injustice dans le monde, alors nous sommes camarades." affirmait-il. Cette fois là, l'injustice était de taille car les victimes de cette escroquerie subissaient la double peine puisqu'également victimes des conséquences de la crise telles que les politiques d'austérité qui en ont très rapidement découlé. Comment ne pas s'indigner face à un tel déni d'humanité ? Le capitalisme n'a pas fini de toucher le fond de l'inhumanité, mais nous devons l'abattre avant qu'il nous ait tous anéantis.

Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.


Jn-Mc
  
Source Illustration : Collection Personnelle

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