Salut & Fraternité,
Coup de chaud sur l'économie pour les uns (Temps Réel) et coup de froid pour les autres (BFM), la canicule a aussi un coût social dont personne ne parle car nous sommes peut être hyperfocalisés sur son coût sanitaire depuis l'hécatombe de 2003. Cette dernière n'étant du reste pas comparable à l'actuel épisode de forte chaleur que nous traversons, comme le précise un récent article du Huffington Post.
Les employeurs, publics ou privés, sont tenus de déployer des moyens propres à protéger les salariés exposés à de fortes chaleurs. Les salariés peuvent, de leur côté, user de leur droit de retrait. Mais la meilleure option reste le choix de jouer la partition à quatre mains, salariés et employeurs faisant alors preuve d'autant d'intelligence que d'humanité.
Le coût social de la canicule, pouvant dans le monde du travail se limiter grâce à la qualité et à l'efficience d'un dialogue social ne reposant pas sur le rapport de force, n'est pas envisagé et encore moins évalué dans les autres domaines de le vie. Mais peut être faudrait il alors parler d'impact social, or le vocable "coût" parle infiniment plus aux décideurs que le mot "impact". Pourtant, par temps de canicule la vie quotidienne et les rapports sociaux étant inévitablement impactés, cela un réel coût. Il est vrai que l'évaluation des conséquences d'un épisode chaleur sur les rapports humains n'est pas simplissime mais ce sont les interactions humaines qui font l'économie réelle...
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
Jn-Mc
Source Illustration : Canalblog
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