Place au Peuple

jeudi 11 février 2016

Cu(cul)pidon, Eros et Thanatos : amor, amor, amor !

Salut & Fraternité,


         Et voilà, c'est reparti pour un tour sur le grand manège de la marchandisation des sentiments ! Les fleuristes vont faire cinquante pour cent de remise sur le second bouquet, les chocolatiers-confiseurs donneront dans la guimauve, les pâtissiers vont nous rouler dans la farine, les restaurateurs décrocheront la timbale de la plus value, et ne parlons pas de la grande distribution qui nous propose une foultitude de kitsch-and-carry ! Chaque année c'est la même rengaine et chaque année le commerce dégaine son arme fatale : "Si tu ne lui achètes rien, elle-il va penser que tu ne l'aimes pas et si tu ne dépenses pas assez il-elle va croire que tu n'accordes que peu de valeur à votre relation.". Dieu(x) que le marketing a bien compris tous les ressorts de la culpabilité névrotique !

         Les magiciens du capitalisme ont réussi à faire oublier aux amoureux le possible emploi du pronom personnel précédant le verbe dépenser : dépenser plutôt que se dépenser, c'est bonnard pour le Cac40 ! Et puis, plutôt que de sortir de chez soi pour rencontrer des vrais gens dans la vraie vie, si on peut faire ses courses de la Saint Valentin par internet, Amazon & Co vont s'en mettre plein les fouilles. L'idéal étant même, dans un très proche futur, de se faire livrer à domicile un dîner pour deux via une imprimante 3D. La fête païenne christianisée marchandisée est ainsi promue a un encore plus bel avenir ! 

         Mais ne soyons pas mauvaise langue ; tout cela, même si ça les corrompt, n'empêche pas les sentiments. Alors juste histoire d'aller à contre sens de l'Histoire, pourquoi ne pas offrir et s'offrir quelque chose d'immatériel apte à nourrir cette partie de nous-mêmes qui crève de faim dans ce monde gavé de divertissements abrutissants ? Jetons un oeil sur l'histoire de Jeanine et Jean, deux personnages du monde réel qui n'ont rien à voir avec les Brandon et Brenda des séries cucul la praline étasuniennes préparant en sous main nos esprits à gober le TAFTA. Bon, alors si vous n'êtes pas saoulé par les divagations de votre serviteur vous cliquez ici, ensuite on s'appelle, on se fait une bouffe et on en reparle...   



Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.


Jn-Mc

 Source Illustration : static. cibercartes

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