Valls : à Saint-Pierre !

Salut & Fraternité, 

         Puisque Sylvia Pinel, la candidate du Parti Radical de Gauche ayant fait carton-plein à Saint-Pierre et Miquelon invite à soutenir Manuel Valls, seul capable à ses yeux de faire gagner la Gauche, il serait pour ce dernier judicieux de se retirer dans ce petit territoire d'outre-mer où lui et son soutien ont ensemble obtenu près de 84% des suffrages au premier tour de la Primaire du PS & Consorts ! 

          "Le choix entre la défaite assurée et la victoire possible", "le choix entre des promesses irréalisables et infinançables et une gauche crédible" , "la Gauche que j'incarne peut l'emporter.", non mais allo quoi et pourquoi pas "Je fais à la France le don de ma personne." ? Nous voilà dans un mauvais film que l'on pourrait intituler "49.3 le matin.". L'accumulation des dénis de démocratie favorise la montée de lames de fond dont trop de politiques, toutes tendances confondues, ne mesurent pas la puissance et les forces souvent contradictoires mais toujours destructrices. 

         Théodore Monod, infatigable marcheur du désert et indécrottable pacifiste affirmait que "L'utopie ne signifie pas l'irréalisable, mais l'irréalisé. L'utopie d'hier peut devenir la réalité d'aujourd'hui.". Aux lendemains de la Seconde Guerre Mondiale, dans un monde en ruine, la Sécurité Sociale était aussi une utopie qui s'est réalisée grâce à un rapport de force avec le possédants ayant tourné à l'avantage de l'intérêt général. Dans le rapport de force avec les puissances d'argent, nous l'avons vu durant le quinquennat Hollande, Manuel Valls ne propose rien d'autre que la défaite de l'intérêt général et le passage à la trappe du bien commun. Nous l'entendons avec ses déclarations sur les 35 heures et son mépris pour les solutions des années 70-80-90. Tenir un tel discours ne porte pas plus les Valeurs de Gauche que les gesticulations médiatiques du très Rotschildien Emmanuel Macron. "A mare labor" ("Le travail [vient de] la mer"), la devise de Saint-Pierre-et-Miquelon, devrait donner à réfléchir à Manuel Valls car les travailleuses et travailleurs de la mer ont une conception de la vie dont il ferait bien de s'inspirer... 
  

Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.

Jn-Mc

 Source Illustration : Ouest France