Place au Peuple

lundi 27 mars 2017

Macronie n'est pas uchronie...

Salut & Fraternité,

          Bernard Pivot n'y va pas avec le dos de la cuillère, mais en regard du tsunami de ralliements de politiques de tous horizons au candidat de l'internationale la finance, il n'a pas tort : les rats quittent le navire. Je ne parle pas en ces termes des militant(e)s et sympathisant(e)s de base envers la plupart desquels j'ai le plus grand respect pour leur engagement actuel et un maximum de compassion en vue de leur(s) désillusion(s) à venir. Macron élu, la France se confondant radicalement avec la finance nous assisterons à la naissance de la Fifrance, un nouveau concept aux accents de Fifa vous savez cette multinationale qui vend du rêve à la jeunesse en lui faisant payer le prix fort pour encaisser un maximum à la sortie : "Il faut que les jeunes français aient envie de devenir milliardaires... afin que, chemin faisant, les possédants ne se dépossèdent de rien !". Belle mentalité à la Trump : "Tout pour moi au détriment de tous les autres !"

         La macronisation se conjuguant avec l'ubérisation, chaque politique carriériste voyant midi à sa porte, la tentation est forte de passer un contrat avec une plateforme de réservation afin de se prépositionner en vue de la constitution d'un gouvernement macronique mais surtout des législatives où il faudra bien que le Jésus-Fric présente des disciples dont la notoriété accroît les chances de  succès, d'où l'insoutenables suspense des investitures. L'exact opposé de ce que fit en s'entourant très tôt une bande de loosers, le Fils du Charpentier Palestinien il y a passé deux mille ans ! Nous ne sommes pas dans une uchronie, reconstitution fictive de l'histoire, mais bien dans une reconstitution effective de l'histoire à l'instar de nombreux précédents.

          Tous les ralliés de la dernière heure ne bénéficieront pas du même traitement que les ouvriers de la onzième heure car le Nouvel Emmanuel a bien précisé qu'il n'a pas fondé une maison d'hôtes. Que ne ferait-on pas pour se débarrasser de ce boulet de Valls !  A sa place, j'en dirais tout autant et c'est bien le seul mérite, mais pas des moindres, que je lui concède. Quand Valls, tout aussi ultra-libéral que lui, le critiquait, le tançait, l'exhortait, il devait en avaler des couleuvres et maintenant il irait jusqu'à réchauffer un serpent dans son sein : la charité à ses limites, surtout quand il s'agit de choisir entre avenir de l'humanité et devenir de l'inhumanité... 

Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.


Jn-Mc


 Source Illustration : Internet

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