Salut & Fraternité,
Il est grand temps que les surdiplômé(e)s faisant profession de nous informer se rendent enfin compte du caractère mouillé de la pluie et de la nature brûlante de la flamme (cliquez ici) ! Les sondages peuvent se planter et, chose plus grave encore, avoir une incidence sur le vote de nos concitoyen(ne)s. Quelle nouvelle, mais qui s'en serait douté un seul instant ? A ce train là demain ils découvrent l'eau tiède et inventent le fil à couper le beurre !
"Non mais allo quoi, t'es journaliste et t'as pas d'sondage !" Sans la jouer pour autant façon "J'aime pas les journaleux !", j'ai quand même envie de rappeler certains d'entre eux à la déontologie de leur profession et notamment les renvoyer à la Charte d'Ethique Professionnelle des Journalistes élaborée par le SNJ (cliquez ici) dont les premières lignes font référence au droit du public à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste. Responsabilité du journaliste vis-à-vis du citoyen primant sur toute autre et de fait le conduisant à tenir l'exactitude, l'intégrité, l'équité, l'impartialité, pour des piliers de son action.
D'aucuns attribuent la résistible ascension de l'extrême-droite à sa couverture médiatique. Il est vrai qu'au moindre frémissement de l'actualité, la châtelaine de Saint-Cloud et/ou ses fidèles porte-flingues sont invités à en faire les commentaires dans les médias. Mais comme me le disait récemment un de mes amis journalistes (Et oui, j'en ai au moins deux !) : "Quand je parle d'elle on me dit que je fais sa promo et quand je n'en parle pas il m'est reproché d'être tacitement d'accord avec elle...". La couverture médiatique des gesticulations et vociférations de la passionaria de l'extrême-droite et de ses missi dominici, bien que contestable par certains côtés, relève du devoir d'information des journalistes. Par contre, la diffusion à tour de bras de sondages dont on sait le faible degré de fiabilité et surtout leur impact sur les électeurs tient plus de la désinformation que de l'information. La plupart des instituts de sondages ne sont pas des organismes scientifiques indépendants agissant dans le seul but de faire, pour le bien de l'humanité, avancer la connaissance. Ce sont des machines à faire du fric, point barre. Alors une fois pour toutes, sortons-les des campagnes électorales et envoyons les se mettre au vert histoire d'évaluer la qualité de la vie sur le Plateau du Larzac !
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
Jn-Mc
Source Illustration : Le Temps
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