Salut & Fraternité,
Six Français sur dix vont célébrer la Fête des Mères annonçait hier Le Figaro. Célébration remontant à l'Antiquité grecque, rendant en son temps hommage à Rhéa mère de tous les dieux, reprise par les Romains elle est tombée en désuétude à partir du 5ème siècle, début du Moyen-Age et donc de l'expansion du Christianisme an Occident. On retrouve trace de cette fête en France au début du 20ème de ci de là mais c'est le maréchal Pétain qui, à la tête de la France Collaborationniste et Fascisante, l'a vraiment remise au goût du jour sous l'Occupation.
S'il est, pour tout individu plutôt normalement constitué et globalement équilibré, honorable d'exprimer de la reconnaissance envers sa mère au moins une fois par an, la magnification de la fonction maternelle faisant passer la femme à l'arrière-plan n'en est pas moins pathologique. Signe clinique d'une société malade mettant en avant la fonction plutôt que la personne, signe linguistique d'un discours pervers assignant aux femmes un rôle parfaitement compatible avec la pérennisation du patriarcat, la médiatico-commercialisation de cette fête conduit à se demander aujourd'hui si le Moyen-Age n'était pas plus progressiste que le 21ème siècle ! Blague à part, la question de la place assignée à la femme à l'occasion de cette journée en regard de nos prétendues ambitions de progrès reste néanmoins posée. Le pire réactionnaire n'hésite pas à se présenter sous couvert de modernisme. Regardez Mister Chairmann qui parvient à conquérir le coeur de 8.656.346 électrices et électeurs au premier tour de la présidentielle pour engager le pays dans une gigantesque marche-arrière !
Notre modèle social est en péril car nos valeurs progressistes battent en retraite. La relation de cause à effets n'a rien de particulièrement complexe à saisir. Quand la fonction se substitue à la personne, à tous les niveaux de la société, nous entrons dans l'ère de la chosification où seule la valeur marchande est prise en compte. D'où les cotisations sociales qui deviennent des charges patronales, les impôts de la pression fiscale, les réductions de personnel des économies d'échelle, les licenciements des plans sociaux, les grèves des mouvements sociaux et les grèves dures des prises d'otages ! Ainsi, dans pareil contexte, ne m'en veuillez pas si je préfère la Journée Internationale du Droit des Femmes à la Fête des Mères. J'en ai d'ailleurs parlé à ma mère qui m'a de fait autorisé à publier ce texte !
S'il est, pour tout individu plutôt normalement constitué et globalement équilibré, honorable d'exprimer de la reconnaissance envers sa mère au moins une fois par an, la magnification de la fonction maternelle faisant passer la femme à l'arrière-plan n'en est pas moins pathologique. Signe clinique d'une société malade mettant en avant la fonction plutôt que la personne, signe linguistique d'un discours pervers assignant aux femmes un rôle parfaitement compatible avec la pérennisation du patriarcat, la médiatico-commercialisation de cette fête conduit à se demander aujourd'hui si le Moyen-Age n'était pas plus progressiste que le 21ème siècle ! Blague à part, la question de la place assignée à la femme à l'occasion de cette journée en regard de nos prétendues ambitions de progrès reste néanmoins posée. Le pire réactionnaire n'hésite pas à se présenter sous couvert de modernisme. Regardez Mister Chairmann qui parvient à conquérir le coeur de 8.656.346 électrices et électeurs au premier tour de la présidentielle pour engager le pays dans une gigantesque marche-arrière !
Notre modèle social est en péril car nos valeurs progressistes battent en retraite. La relation de cause à effets n'a rien de particulièrement complexe à saisir. Quand la fonction se substitue à la personne, à tous les niveaux de la société, nous entrons dans l'ère de la chosification où seule la valeur marchande est prise en compte. D'où les cotisations sociales qui deviennent des charges patronales, les impôts de la pression fiscale, les réductions de personnel des économies d'échelle, les licenciements des plans sociaux, les grèves des mouvements sociaux et les grèves dures des prises d'otages ! Ainsi, dans pareil contexte, ne m'en veuillez pas si je préfère la Journée Internationale du Droit des Femmes à la Fête des Mères. J'en ai d'ailleurs parlé à ma mère qui m'a de fait autorisé à publier ce texte !
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
Jn-Mc
Source Illustration : Facebook
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