Place au Peuple

dimanche 7 mai 2017

Si l'on m'apprenait que la fin du monde est pour demain,...

Salut & Fraternité,

          "Si l'on m'apprenait que la fin du monde est pour demain,... je planterais quand même un pommier." disait Martin Luther. Cet aphorisme, parfois qualifié de légende, qui a traversé les siècles en subissant quelques quelques minimes variations, nous confronte encore et toujours à l'essentiel de la vie : l'espérance. Dans les années 1940, les Chrétiens allemands, désespérés par la puissance du nazisme, régime que nombre d'entre eux ont combattu, se sont emparés de cette citation pour nourrir leur espérance et donner du sens à leurs existences.

          Le pommier, du latin pomarium signifiant "verger", a une histoire bien antérieure à celle de la pomme newtonienne. Porteur de fruits en or au jardin d'Héra gardé par les Hespérides, figurant au nombre des sept arbres sacrés du bosquet des druides, couvrant l'île d'Avallon où reposent Arthur, Morgane, Merlin et Mélusine, asile branchu des licornes, le pommier est également encensé par les Helvètes à qui Guillaume Tell apporta la liberté grâce à un tir particulièrement bien ajusté.

          Sensé apporter la sagesse, symbole de la connaissance, hilarant argument de campagne de Jacques Chirac en son  temps, la pomme porte en elle un message d'espérance car, comme le dit le proverbe romani, "Si l'on peut compter le nombre de pommes dans un arbre, on ne peut jamais compter le nombre d'arbres dans une pomme.". Les temps à venir ont de quoi nous faire désespérer de l'avenir, mais céder au pessimisme c'est perdre le combat par refus de le mener. Une pomme peut donner naissance à une nuée de pommiers, encore faut-il que quelques un(e)s d'entre nous, ne renoncent pas à en planter malgré les temps difficiles...   



Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.


Jn-Mc

 Source Illustration : Plantes & Nature


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