Salut & Fraternité,
En 2009 nous avons porté le programme intitulé "Front de Gauche pour changer d'Europe", en 2014 "En Europe l'humain d'abord !" pour arriver en 2019 à "L'humain d'abord !" qui n'est pas encore tout à fait un programme, présenté par Ian Brossat qui n'est pas tête de liste mais chef de file des Communistes pour une liste restant à constituer, les alliances étant encore possibles et même souhaitables. Ces derniers éléments pouvant quelque peu laisser penser que le PCF navigue à vue je voudrais souligner combien il est nécessaire de laisser la possibilité à des alliances de se constituer à Gauche pour élaborer ensemble un programme porté par des listes établies en commun. Et c'est en cela que les Communistes voient plus loin que certain-e-s faisant passer leurs ambitions personnelles et/ou partisanes bien avant l'intérêt général.
Des esprits chagrins se plaisent à dire que le Front de Gauche fut un échec et qu'ainsi les cartels de partis n'auraient plus lieu d'être. Tout d'abord le Front de Gauche, quand bien même fut-il aussi un cartel de partis, reposa surtout sur une mobilisation à sa base dont il serait malhonnête de dénigrer les résultats qui ne furent pas seulement électoraux. Dans la dynamique citoyenne qu'il suscita il y eut infiniment plus de liberté que dans certaines structures nébuleuses, pour ne pas dire gazeuses, s'affranchissant joyeusement d'un système prétendu pyramidal pour en réalité squeezer le débat démocratique interne au profit du diktat insidieux, voire même ainsi Dieu(x), d'une minorité non élue par la base. Ensuite, le Front de Gauche suscita un espoir en France et en Europe, bien avant Podemos, Syriza et LFI. Cet espoir fut malmené par des guerres d'égos voulues par des défenseurs des droits humains oubliant délibérément que d'abord nous le sommes tous, égaux.
Face à la continuelle ascension de l'extrême-droite et de la droite extrême qui lui courre après comme une dératée, face à la comédie macronienne se présentant comme une valeur refuge, si nous voulons que la Gauche parvienne à exister lors du rendez-vous électoral de 2019 il faudra se rassembler et revenir aux fondamentaux, l'un d'eux étant l'humain d'abord, pas en tant que programme mais comme valeur incontournable. Comme l'explique si bien Francis Wurtz le mantra "Bruxelles décide de tout" est un raccourcit paralysant. Cet argument a pour effet de démobiliser les un-e-s pour les conduire à l'abstention et de mobiliser les autres pour les amener aux votes populistes. Il y a des moyens d'agir mais pour créer un rapport de force nous avons besoin de nous rassembler et de nous appuyer sur un socle commun.
Des esprits chagrins se plaisent à dire que le Front de Gauche fut un échec et qu'ainsi les cartels de partis n'auraient plus lieu d'être. Tout d'abord le Front de Gauche, quand bien même fut-il aussi un cartel de partis, reposa surtout sur une mobilisation à sa base dont il serait malhonnête de dénigrer les résultats qui ne furent pas seulement électoraux. Dans la dynamique citoyenne qu'il suscita il y eut infiniment plus de liberté que dans certaines structures nébuleuses, pour ne pas dire gazeuses, s'affranchissant joyeusement d'un système prétendu pyramidal pour en réalité squeezer le débat démocratique interne au profit du diktat insidieux, voire même ainsi Dieu(x), d'une minorité non élue par la base. Ensuite, le Front de Gauche suscita un espoir en France et en Europe, bien avant Podemos, Syriza et LFI. Cet espoir fut malmené par des guerres d'égos voulues par des défenseurs des droits humains oubliant délibérément que d'abord nous le sommes tous, égaux.
Face à la continuelle ascension de l'extrême-droite et de la droite extrême qui lui courre après comme une dératée, face à la comédie macronienne se présentant comme une valeur refuge, si nous voulons que la Gauche parvienne à exister lors du rendez-vous électoral de 2019 il faudra se rassembler et revenir aux fondamentaux, l'un d'eux étant l'humain d'abord, pas en tant que programme mais comme valeur incontournable. Comme l'explique si bien Francis Wurtz le mantra "Bruxelles décide de tout" est un raccourcit paralysant. Cet argument a pour effet de démobiliser les un-e-s pour les conduire à l'abstention et de mobiliser les autres pour les amener aux votes populistes. Il y a des moyens d'agir mais pour créer un rapport de force nous avons besoin de nous rassembler et de nous appuyer sur un socle commun.
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
Jn-Mc
Source Illustration : Facebook
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