Salut & Fraternité,
La question de l'opportunité ou de l'inopportunité de l'hommage aux maréchaux de le Grande Guerre dont un certain Philippe Pétain visiblement chéri par le Méprisant de la République n'est pas une polémique stérile mais plutôt un mauvais présage pour la suite de ce funeste quinquennat. L'année de clôture des cérémonies du centenaire de la Première Guerre Mondiale pouvait se conclure par une attention toute particulière portée aux victimes civiles et militaires des deux camps, aux dits dommages collatéraux, aux conséquences des combats sur l'environnement mais non, le Golden Boy Élyséen n'a d'yeux que pour les maréchaux, à savoir Joffre, Foch, Gallieni, Fayolle, Franchet d'Espery, Lyautey, Manoury et forcément Pétain.
Joseph Joffre (1852-1931) s'obstinant à faire fi des avancées techniques de l'artillerie a commandé assauts sur assauts et c'est pour faire mieux passer son incompétence que fut exhumée des poubelles de l'Empire la distinction de maréchal. Ferdinand Foch (1851-1929) toujours en phase avec son incommensurable mégalomanie a accumulé les fautes de stratégie. Lors la signature de l'Armistice aux conditions humiliantes pour l'Allemagne, préparant ainsi le terrain de la Seconde Guerre Mondiale, il dédaigna la main tendue par Matthias Erzberger (1875-1921). Joseph Gallieni (1849-1916), raciste notoire a fait oublier les horreurs coloniales qui jalonnent sa carrière en se couvrant de gloire avec l'idée des Taxis de la Marne. Émile Fayolle (1852-1928), rédacteur des Cahiers secrets de la Grande Guerre publiés en 1964, prend conscience de la souffrance immense des soldats, identifie les dysfonctionnements du commandement mais poursuit tranquillement sa carrière à l'abri des balles et des gaz. Louis Franchet d'Espèrey (1856-1942) brillant officier de la Coloniale mate plus d'une révolte en n'hésitant pas à faire couler le sang, et après un cuisant échec dans l'Aisne se rachète en réalisant sur le Front d'Orient la seule percée décisive de la Grande Guerre. Michel Joseph Maunoury (1847-1923), soucieux de limiter les pertes humaines est, comble de l'ironie, le seul de cette belle brochette de hauts gradés à s'être pris une balle alors qu'il visitait les troupes. Hubert Lyautey (1854-1934) affirmant que "Les Africains ne sont pas inférieurs, ils sont autres" aurait, s'il était né un siècle plus tard, plus sa place dans la coopération que dans l'armée. Philippe Pétain (1856-1951), alias grand soldat aux yeux de Jupiter, reconnu pour son souci de l'économie de vies humaines n'y est pourtant pas allé avec le dos de la cuillère lors des Mutineries de 1917, quant à l'épisode 1939-1945 c'est avec une louche en argent qu'il servit indéfectiblement la soupe à Hitler. Menteur de la Grande Guerre, zélé antisémite, Pétain ne fut pas le héros de Verdun qu'une certaine lecture de l'Histoire voudrait nous faire accepter béatement.
L'intérêt marqué du Méprisant de la République pour les maréchaux précédemment cités et notamment Philippe Pétain est à mon sens à mettre en lien avec leur position sociale. Ces huit messieurs font partie du même monde que lui, de la même classe sociale, celle des prétendus premiers de cordée. Ne craignant pas le paradoxe, il se reconnaît en eux, lui qui ayant échappé à la conscription s'est si tôt élu offert la tête d'un général ! Jupiter n'a cure des troufions-chair-à-canon, il rêve de gloire et de hauts faits qui, à défaut de se jouer sur un champ de bataille se distinguent sur le terrain de l'économie où il est toujours payant de donner aux riches en volant aux pauvres. Son bâton de maréchal lui sera bientôt remis par Forbes à Bilderberg avant même d'avoir achevé son quinquennat, si toutefois il n'enchaîne pas avec un second réussissant à se faire réélire en 2022 grâce à la Gauche la plus bête du monde et à la droite la plus bêtement immonde. Oui, les maréchaux ça lui va bien à Manu mais tout de même s'ériger en rempart face à l'extrême droite en 2017 et honorer Pétain en 2018 c'est vraiment petit, très petit, tout petit et à l'exacte image du petit président grand commis de l'Internationale de la Finance. "On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels." disait Anatole France à Marcel Cachin aux lendemains de cette atroce boucherie que fut la Grande Guerre. Le Golden Boy Élyséen ne reculera devant aucune mystification pour livrer le pays à l'ennemi et mettre les petites gens sur la paille. C'est par et pour cela que ce petit président se croit si grand, mais on ne se grandit pas en rabaissant les autres. Tôt ou tard le balancier de l'Histoire revient dans l'autre sens, emportant avec lui ceux dont la prétendue pensée complexe masquait plus ou moins habilement un incommensurable vide d'une non moins grande inhumanité...
Joseph Joffre (1852-1931) s'obstinant à faire fi des avancées techniques de l'artillerie a commandé assauts sur assauts et c'est pour faire mieux passer son incompétence que fut exhumée des poubelles de l'Empire la distinction de maréchal. Ferdinand Foch (1851-1929) toujours en phase avec son incommensurable mégalomanie a accumulé les fautes de stratégie. Lors la signature de l'Armistice aux conditions humiliantes pour l'Allemagne, préparant ainsi le terrain de la Seconde Guerre Mondiale, il dédaigna la main tendue par Matthias Erzberger (1875-1921). Joseph Gallieni (1849-1916), raciste notoire a fait oublier les horreurs coloniales qui jalonnent sa carrière en se couvrant de gloire avec l'idée des Taxis de la Marne. Émile Fayolle (1852-1928), rédacteur des Cahiers secrets de la Grande Guerre publiés en 1964, prend conscience de la souffrance immense des soldats, identifie les dysfonctionnements du commandement mais poursuit tranquillement sa carrière à l'abri des balles et des gaz. Louis Franchet d'Espèrey (1856-1942) brillant officier de la Coloniale mate plus d'une révolte en n'hésitant pas à faire couler le sang, et après un cuisant échec dans l'Aisne se rachète en réalisant sur le Front d'Orient la seule percée décisive de la Grande Guerre. Michel Joseph Maunoury (1847-1923), soucieux de limiter les pertes humaines est, comble de l'ironie, le seul de cette belle brochette de hauts gradés à s'être pris une balle alors qu'il visitait les troupes. Hubert Lyautey (1854-1934) affirmant que "Les Africains ne sont pas inférieurs, ils sont autres" aurait, s'il était né un siècle plus tard, plus sa place dans la coopération que dans l'armée. Philippe Pétain (1856-1951), alias grand soldat aux yeux de Jupiter, reconnu pour son souci de l'économie de vies humaines n'y est pourtant pas allé avec le dos de la cuillère lors des Mutineries de 1917, quant à l'épisode 1939-1945 c'est avec une louche en argent qu'il servit indéfectiblement la soupe à Hitler. Menteur de la Grande Guerre, zélé antisémite, Pétain ne fut pas le héros de Verdun qu'une certaine lecture de l'Histoire voudrait nous faire accepter béatement.
L'intérêt marqué du Méprisant de la République pour les maréchaux précédemment cités et notamment Philippe Pétain est à mon sens à mettre en lien avec leur position sociale. Ces huit messieurs font partie du même monde que lui, de la même classe sociale, celle des prétendus premiers de cordée. Ne craignant pas le paradoxe, il se reconnaît en eux, lui qui ayant échappé à la conscription s'est si tôt élu offert la tête d'un général ! Jupiter n'a cure des troufions-chair-à-canon, il rêve de gloire et de hauts faits qui, à défaut de se jouer sur un champ de bataille se distinguent sur le terrain de l'économie où il est toujours payant de donner aux riches en volant aux pauvres. Son bâton de maréchal lui sera bientôt remis par Forbes à Bilderberg avant même d'avoir achevé son quinquennat, si toutefois il n'enchaîne pas avec un second réussissant à se faire réélire en 2022 grâce à la Gauche la plus bête du monde et à la droite la plus bêtement immonde. Oui, les maréchaux ça lui va bien à Manu mais tout de même s'ériger en rempart face à l'extrême droite en 2017 et honorer Pétain en 2018 c'est vraiment petit, très petit, tout petit et à l'exacte image du petit président grand commis de l'Internationale de la Finance. "On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels." disait Anatole France à Marcel Cachin aux lendemains de cette atroce boucherie que fut la Grande Guerre. Le Golden Boy Élyséen ne reculera devant aucune mystification pour livrer le pays à l'ennemi et mettre les petites gens sur la paille. C'est par et pour cela que ce petit président se croit si grand, mais on ne se grandit pas en rabaissant les autres. Tôt ou tard le balancier de l'Histoire revient dans l'autre sens, emportant avec lui ceux dont la prétendue pensée complexe masquait plus ou moins habilement un incommensurable vide d'une non moins grande inhumanité...
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
Jn-Mc
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