Aux
antipodes des patrons du CAC40, Jacques Christophe Dieterlen et
Gustave Steinheil ont laissé dans l'histoire de l'industrie textile
le témoignage d'un engagement personnel reposant sur des fondements
éthiques totalement étrangers aux capitaines d'industries tant
adulés par les médias de notre époque.
Jusqu'à
la fin du 20ème siècle, dans la Haute Vallée de la
Bruche à Rothau, Steinheil-Dieterlen plus couramment appelée
Steinheil était une institution à tel point que ses changements de
nom ne furent jamais vraiment intégrés par la population. Cette
usine textile n'ayant rien à voir avec Marguerite
Steinheil née Japy, la connaissance du président Félix Faure
qui sortit
par l'escalier de service, doit son existence à l'amitié de
deux jeunes gens devenus accessoirement aussi beaux-frères :
Gustave
Steinheil (1818-1906) et Jacques-Christophe
Dieterlen (1878-1875) qui reprirent en 1847 une petite fabrique
de tissage et de filature de cotonnades afin de la développer.
Gustave
Steinheil fut longtemps maire de Rothau (1852-1874) et trop
brièvement député des Vosges (1871-1872) sous l'étiquette
« Républicain de Gauche ». Dès son accession à la tête
de l'entreprise il fit figurer dans ses statuts une obligation de
consacrer 10% des bénéfices aux œuvres sociales. Pour lire la suite de l'article cliquez ici.
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
Jn-Mc
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