Salut & Fraternité,
Paris Match, le poids des mots, le choc des photos vient une fois de plus de faire un carton. Après un "Paris Match pourrait être retiré de la vente." nous sommes sommes pasés à un "Le Parquet de Paris exige le retrait en urgence de Paris Match" pour en arriver à "Paris Match reste en kiosques". Certains kiosquiers niçois se seraient refusés à vendre ce numéro commémorant d'une étrange façon l'attentat du 14/04/2016 et d'autres non. Il est vrai que les photos des victimes récupérées des vidéosurveillance, on ne peut pas dire qu'un an après ça aide les survivants et les familles à effectuer leur travail de deuil. Au delà de ça un an, deux ans, dix ans, vingt ans après, peu importe la durée, tant qu'il y aura des survivants la présence de ces images dans les médias restera pour eux très difficile à supporter.
On peut penser que la rédaction de Paris Match n'ignore pas cela, alors pourquoi sortir un numéro contenant un article aussi sujet à polémique ? A mon avis tous simplement parce que la polémique fait vendre du papier. Ce qui m'agace et m'attriste à la fois, c'est que les péripéties judiciaires dont il est l'objet, donnent à ce numéro encore plus de valeur. Par ailleurs, je ne suis pas sûr que la douleur de Sheila faisant la couv' de ce numéro était assez porteuse pour en assurer la vente. Il fallait y ajouter quelque chose de plus poignant, propre à faciliter les processus d'identification !
Ne pourrait on pas espérer que les lecteurs choisissent massivement de ne pas acheter cette revue et même de s'en passer durant quelques semaines ? Et pourquoi pas, se mettent à la recherche de médias traitant de questions de fond. On en revient toujours à "Quand on pense qu'il suffirait que les gens ne les achètent plus pour que ça ne se vende plus !". A quoi bon crier "A la manipulation !" quand parallèlement, on se laisse manipuler. La pire sanction que l'on puisse infliger à l'économie de marché c'est de casser le marché. Les concurrents cassent le marché en vendant à prix plus bas. Les consommateurs cassent le marché en n'achetant pas quel que soit le prix.
Ne pourrait on pas espérer que les lecteurs choisissent massivement de ne pas acheter cette revue et même de s'en passer durant quelques semaines ? Et pourquoi pas, se mettent à la recherche de médias traitant de questions de fond. On en revient toujours à "Quand on pense qu'il suffirait que les gens ne les achètent plus pour que ça ne se vende plus !". A quoi bon crier "A la manipulation !" quand parallèlement, on se laisse manipuler. La pire sanction que l'on puisse infliger à l'économie de marché c'est de casser le marché. Les concurrents cassent le marché en vendant à prix plus bas. Les consommateurs cassent le marché en n'achetant pas quel que soit le prix.
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
Jn-Mc
Source : Blog By Ugo
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