Place au Peuple

mercredi 19 juillet 2017

Ce petit geste...


Salut & Fraternité,

         La campagne de prévention des feux de forêts menée par le SDIS de l'Hérault se veut percutante et elle l'est. Encore plus percutante que l'affiche de l'UDSP des Alpes Maritimes (cliquez ici), ce slogan fait mouche et Radio France rapporte dès aujourd'hui le témoignage de fumeurs ayant pris conscience de la dangerosité d'un acte pour eux anodin. Il faut aussi savoir que le jet de mégot causant même involontairement un incendie de végétation est passible de 3 ans d'emprisonnement et 45.000€ d'amende. Encore faut-il identifier les coupables car jusqu'ici il n'y a que suspicion et spéculation...

          "Ce petit geste", l'expression est bien choisie : un acte du quotidien, anodin, machinal, habituellement sans conséquences et pourtant exécuté dans un contexte particulier il devient criminel. Il m'est d'avis que cet été les fumeurs, disciplinées ou non vont prendre cher ! Ceci dit, ce manque de civisme peut se solder par des morts et se termine jours par de la dévastation. Le bien commun est fortement dégradé, cela coûte beaucoup d'argent public et des gens restent sur le carreau. Ceux succombant directement aux flammes et ceux dont la destruction des biens provoque la ruine. 

         "Ce petit geste", c'est aussi celui que font les parlementaires en appuyant sur l'une des trois touches de leurs boîtiers individuels, un geste habituel devenu pour certains anodin mais n'étant jamais sans conséquences. La Loi Travail XXL que fait passer Mister Chairman grâce à ses Marcheurs Godillots et le soutien de Macron-compatibles est comparable à un incendie de forêt dévastant une très large partie du Code du Travail. Ces parlementaires par un petit geste répété sont responsables de préjudices majeurs causés à leurs concitoyens du fait de cette cette loi scélérate car en les précarisant ils mettent leurs existences en péril. Ainsi, la campagne du SDIS 34 s'applique t'elle aussi à eux qui de leurs confortables vies d'élus, baguenaudant de cocktail en cocktail, ont pour les classes laborieuses un mépris de nouveaux-riches !   

Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.


Jn-Mc

 Source Illustration : Le Midi libre

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